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C’est l’Italie, le premier pays européen à avoir dû affronter le « tsunami coronavirus », qui, dès le mois de mars, a suggéré à ses partenaires de l’UE, la création des « corona bonds ». Un concept qui a fait polémique et dont le sort n’est toujours pas scellé. Mais de quoi parle-t-on exactement, et où en sommes-nous, alors que la crise est loin d’être derrière nous ?
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Ce que sont concrètement les corona bonds…
L’appellation « corona bonds » évoque bien sûr le coronavirus et ses conséquences terribles sur l’économie. Quant au mot « bonds" il signifie en anglais "obligations", c’est-à-dire des titres de dette. S’ils voient le jour, les corona bonds seront donc des obligations émises par l’Union Européenne. L’objectif ? Mutualiser la dette de la zone euro, et répondre ainsi collectivement à la crise économique provoquée par le coronavirus. Concrètement, le « mécanisme européen de stabilité » qui sert de fonds de secours en cas de crise de la zone euro, émettrait les corona bonds et leur produit serait alloué à tous les pays membres qui en ont besoin, leur permettant ainsi de financer non seulement les efforts de lutte contre la pandémie mais aussi ceux visant à limiter son impact économique. Ces obligations seraient remboursables sur le très long terme (plusieurs décennies) via le budget de l'Union européenne, afin d'étaler le plus possible les contributions annuelles des différents Etats membres.
Pourquoi l’idée fait-elle débat ?
Le fait que l’idée ait été soumise par l’Italie n’est peut-être pas neutre. Cette proposition desservirait en effet les membres dont les dettes sont jugées comme étant les moins fragiles. C’est le cas par exemple de l’Allemagne qui (tout comme la France), emprunte en ce moment à un taux négatif. Angela Merkel a donc toujours refusé de mutualiser le risque au bénéfice des pays jugés les moins vertueux… Dont l’Italie ! Pays qui, justement, a vu son taux d’emprunt à 10 ans atteindre 2,4% le 17 mars dernier. Dans ce contexte, l’Italie trouverait donc un intérêt majeur à mutualiser la dette au plan européen. L’UE est beaucoup moins enthousiasmée par l’idée. Elle souligne que la dette publique de l’Italie dépasse les 136%... Deuxième ratio le plus élevé en Europe, juste après la Grèce. Les pays qui réclament les corona bonds sont donc, logiquement, ceux qui, situés au sud de l'Europe, sont les plus vulnérables face à la crise. Les pays germaniques et du Nord ; Berlin, La Haye, Amsterdam ou Vienne voient, eux, d’un très mauvais œil cette mutualisation de la dette. Emmanuel Macron, quant à lui, s’est déclaré « plutôt en soutien » de l’idée, selon l’Elysée….
Alors, les corona bonds c’est oui ou c’est non ?
Le 26 mars dernier, alors que neuf pays de la zone euro - dont la France - appelaient officiellement la Banque centrale européenne (BCE) à la mise sur le marché des corona bonds, aucun consensus n’était trouvé sur le sujet. Pour autant, les ministres de l’Economie et des Finances des Vingt-Sept, réunis à Bruxelles entre le 7 et 9 avril, sont quand même arrivés à un accord sur un plan de relance économique de 540 milliards d’euros. Par ailleurs, de nombreux experts continuent à affirmer que les corona bonds seront indispensables, si l’on veut poursuivre la grande aventure de la monnaie unique…
Le présent article est rédigé par Labsense pour Boursorama. Cet article ne doit en aucun cas s'apparenter à un conseil en investissement ou une recommandation d'acheter, de vendre ou de continuer à détenir un investissement ou un placement. Boursorama ne saurait être tenu responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement sur la base de cet article.
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